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Photographie, Tigre, Inde, Inde -- Civilisation, Londres (GB), Victoria and Albert museum, Automates sonores, Orgues, Soldats, Soldats britanniques
Le tigre de Tippu ou tigre de Tipu (parfois orthographié tippoo ou tipoo) est un orgue représentant un tigre tuant un soldat Britannique : il symbolise l'espoir de victoire de Tipu sur ses ennemis britanniques. Créé pour le sultan Tipu de Mysore en 1790, il est conservé au Victoria and Albert Museum à Londres. Le motif du tigre est souvent vu dans les objets faits pour Tipu, comme son trône. La religion de Tipu était l'Islam, mais le tigre est probablement créé par un artiste dans la tradition des sculptures religieuses Hindoues, ajouté par une mécanisme d'orgue probablement créé par des artisans français.
Photographie, jeux, Porcelaine, Londres (GB), Jeux de plateau, Jeu de l'oie, Jeux dans l'enseignement des arts, Jeux de lecture, Jeux littéraires, Porcelaine -- France, Victoria and Albert museum
Jeu de l'oie en porcelaine du XVIIIème siècle légendé en français conservé au musée des arts décoratifs "Victoria & Albert" à Londres.
Photographie, Lapins, Victoria and Albert museum, Automates, Astronautes, Sculpteurs américains, Sculpture en métal
Sculpture en métal à manivelle de Bill Reid, 2004 : lapin géant dévorant un astronaute, inspiré par l'automate musical du Tigre de Tipu (V&A Museum à Londres). Hauteur 99 cm.
Photographie, Statues, Victoria and Albert museum, Auguste Rodin (1840-1917), Fils prodigue (parabole biblique)
Statue du fils prodigue d'Auguste Rodin, Victoria and Albert Museum, Londres.
Dessins et plans, Canards, Dix-huitième siècle, Savants français, Automates, Jacques de Vaucanson (1709-1782), Modèles mécaniques
L'automate du canard mécanique de Jaques de Vaucanson (1738, France). Il commence par réparer les horloges et les montres de son quartier à Grenoble. Il tente de reproduire mécaniquement les principales fonctions de l’organisme humain, encouragé par les chirurgiens Claude-Nicolas Le Cat et François Quesnay qui souhaitent de cette façon mieux comprendre ces fonctions. À partir de 1733 ou 1735 et jusqu’en 1737 ou 1738, il construit son premier automate, le flûteur automate, qui joue de la flûte traversière. Il semblait être grandeur nature, habillé en sauvage et jouant assis sur un rocher. Son deuxième automate est lui aussi un joueur de flûte et de tambourin, de taille humaine, habillé en berger provençal. Mais son instrument, un galoubet, est plus complexe à utiliser. Il construit ensuite son automate le plus sophistiqué : un canard digérateur, exposé en 1744 au Palais-Royal, qui peut manger et digérer, cancaner et simuler la nage.
Dessin du mécanisme de l'automate du joueur d'échecs de Von Kempelen (savant hongrois) par Karl Gottlieb von Windisch, 1783. les différentes parties étaient actionnées par un opérateur humain via un mécanisme. Cette illustration est inexacte, basée sur les calculs de Racknitz, et montre un agencement impossible au vu des dimensions réelles de l'automate.
Dessins et plans, Chaînes, Dix-huitième siècle, Savants français, Inventions, Jacques de Vaucanson (1709-1782)
Une chaîne sans fin de Vaucanson (1709-1782). Le cardinal de Fleury lui confie le poste d’inspecteur général des manufactures de soie en 1741, le roi souhaitant réorganiser cette industrie, ce qui entraînera l’arrêt de ses travaux sur les automates. De mai à octobre 1742, Jacques Vaucanson, accompagné d’un spécialiste lyonnais de la soie, le sieur Montessuy, inspecte les manufactures de France, mais aussi d’Italie. S’ensuivent des perfectionnements sur les diverses machines, dont le moulin à organiser, qui fonctionne à l’aide d’une chaîne sans fin appelée « chaîne Vaucanson », pour laquelle il invente une machine de fabrication. Il meurt le 21 novembre 1782, à Paris, en léguant ses machines au roi, legs qui sera une des bases de la collection du Conservatoire national des arts et métiers.
Photographie, Cuirs et peaux, Gants, Vêtements -- Accessoires, Dix-septième siècle, Produits de luxe, Gants -- Industrie et commerce, Articles de luxe
Paire de gants de cuir brodés de fils de soie et d'or, 1615-1625 (Victoria and Albert Museum, Londres). Au début du XVIIème siècles, les gants jouaient plusieurs rôles, en plus de protéger et de tenir chaud ; certains avaient un rôle purement décoratif, signe de richesse et de noblesse. Ils se portaient attachés au chapeau ou à la ceinture, ou bien tenus à la main. Les gants étaient souvent offerts en cadeaux ou bien échangés lors d'un engagement ou d'un mariage. Un gant jeté était synonyme de défi lancé à un adversaire. Les gants étaient très populaires dans la classe ouvrière en Angleterre. En 1618 Horatio Busini, aumônier de l'ambassadeur de Venise à Londres écrivit dans son rapport sur les moeurs anglaises que la mode des gants côuteux est tellement répandue que même les portiers les exhibent avec ostentation. Source : notice jointe à la photo.